Join TIAC

Articles de l'AITC Parle > Membre de l’AITC en vedette

Membre de l’AITC en vedette

posted on March 7, 2023
JT.jpeg

Aujourd’hui, nous braquons les projecteurs sur une membre connue et aimée de tous. Place à Jennifer Taylor, notre vice-présidente responsable du marketing et des relations avec les membres, qui fête ses 15 ans à l’AITC ce mois-ci!


AITC: Félicitations pour vos 15 ans à l’AITC! Parlez-nous de votre rôle au sein de l’équipe.

 JT: Quand je me suis jointe à l’Association de l’industrie touristique du Canada (AITC) il y a plusieurs années, j’occupais le rôle de gestionnaire d’événements et je travaillais au sein du conseil consultatif sur le tourisme durable au Canada (CSTAC) et Canada E-Connect (CEC). Au fil des ans, le marketing, l’adhésion et la prospection de clientèle sont devenus mes priorités. Aujourd’hui, comme vice-présidente du marketing et des relations avec les membres, j’ai l’immense plaisir de travailler avec une équipe formidable et de rencontrer, puis de collaborer avec, des membres et représentants de l’industrie provenant des quatre coins de ce pays extraordinaire.


AITC: Comment votre rôle a-t-il évolué depuis vos débuts?

JT: Mon premier vrai emploi était comme conseillère aux voyageurs. Autrement dit, je devais « vendre » notre pays. Ce fut une expérience fantastique, mais je n’avais aucune idée qu’elle allait devenir le point de départ d’une incroyable carrière en tourisme.

Ma passion est de travailler avec les gens de l’industrie afin de développer et de concrétiser des solutions qui leur permettent de croître. Faire carrière dans un organisme à but non lucratif (OBNL) n’est pas le meilleur choix professionnel aux yeux de certains, mais ce choix m’a permis d’en apprendre et d’en faire plus que ce que je n’aurais jamais cru possible.

Avant d’arriver à l’AITC, j’étais directrice générale de la Evangeline Trail Tourism Industry Association, une association régionale de l’industrie touristique en Nouvelle-Écosse qui représente plus de 400 exploitants et organisations. Plus tard, j’ai supervisé la fusion de trois associations pour former Destination Southwest Nova Scotia dans le but de rehausser le profil de la région et de créer un consortium de marketing afin de proposer des offres plus attrayantes. 

Comme dans tous les petits OBNL, j’ai touché à tout, de la planification d’affaires à la rédaction de guides touristiques en passant par la vente de publicités, le recrutement de membres, la gestion des activités quotidiennes, la formation de conseillers aux voyageurs, l’exécution de campagnes de marketing et la réalisation de projets spéciaux. Comme mère monoparentale, j’ai même fait participer mes enfants à mon travail lors de nombreuses fins de semaine d’aventures. Je peux vous dire qu’ils sont devenus des experts à aider leur mère à mettre en place des kiosques d’exposition et à livrer des guides touristiques aussi loin que jusqu’à Portland, au Maine.

En 2008, j’ai eu l’occasion de faire le saut à une association de l’industrie qui couvre tout le pays. Un rêve se réalisait pour moi. Depuis, je travaille à distance depuis Kentville en Nouvelle-Écosse. Donc, bien avant que les Zoom et Teams de ce monde deviennent la norme. Ma voie de communication, c’était la bonne vieille ligne fixe et quand je devais me déplacer, c’était pour me rendre à l’aéroport. Je suis très choyée de pouvoir travailler à distance parce que je reste quand même une fille de campagne.


Avez-vous des souvenirs préférés? 

Absolument! J’ai passé une vingtaine de jours avec des membres très talentueux en Chine en 2016. De cette expérience, je garde de nouvelles amitiés, un monde d’apprentissage, des fous rires et des aventures. Ceux et celles qui étaient du voyage savent de quels fous rires je parle; n’est-ce pas, Linda Linda Linda?

L’AITC organise et gère de nombreux événements comme le Congrès touristique, les Grands prix du tourisme canadien et Rendez-vous Canada. Chacun de ces événements est unique et mémorable. Bien sûr, la préparation demande chaque fois beaucoup d’heures de travail, mais de le faire avec un groupe de collègues aussi talentueux ne fait qu’ajouter à l’expérience, d’autant plus que tout le monde a un merveilleux sens de l’humour. J’ai tellement de souvenirs de fous rires à 6 heures du matin ou en pleine nuit; j’en ai ri à en pleurer. À la fin de chaque événement, nous récapitulons en espérant avoir fait une différence pour aider l’industrie, et nous nous disons que « même avec des journées de 12 à 14 heures, nous le referions ». Quelle équipe fantastique!


Comment l’AITC a-t-elle changé au fil des ans?

Par où commencer? En 2008, quand je me suis jointe à l’AITC, l’organisation offrait surtout des programmes à l’industrie. Un important changement s’est opéré avec l’arrivée de David Goldstein comme président-directeur général. Il a lancé une campagne pour promouvoir le tourisme comme une importante force économique du Canada. Nous avons travaillé pour faire avancer le dossier du tourisme à Ottawa et à faire de notre industrie une part intégrante de la conversation nationale. C’était une période très intéressante… Nous avons changé le cours des choses tout en offrant nos programmes, dont notre congrès annuel, les prix d’excellence du tourisme canadien (leur ancien nom), Rendez-vous Canada, GoMedia et Connecting America. Au cours des cinq années suivantes, l’industrie a connu d’importants changements et progrès.

La regrettée Charlotte Bell a poursuivi le travail avec le même élan et a tout fait pour que le tourisme devienne un enjeu de considération pour l’ensemble du gouvernement. Ces efforts ont porté fruit en 2019 lorsque le tourisme est aussi devenu l’une des sept tables sectorielles de stratégies économiques du Canada. Charlotte avait la vision de s’allier et de travailler de concert avec d’autres organismes nationaux dans la Coalition des entreprises les plus touchées. Avant son décès, elle a commencé à mener le combat à travers la pandémie en appelant le gouvernement à adopter des programmes de subventions pour les salaires et le logement afin d’aider les entreprises à résister à la tempête économique et aux répercussions de la pandémie.

Lorsque Beth Potter a pris la relève, l’AITC est passée en vitesse supérieure. Au cours des dernières années, notre petite équipe nationale, qui, à un moment donné, ne comptait plus que sept employés à temps plein, a remué ciel et terre pour offrir des programmes. Nous avons accompli plus que ce que la majorité des grandes organisations seraient en mesure de faire en quelques années.

Nous pouvons toujours faire plus, car nous débordons d’idées et de concepts pour aider nos membres et notre secteur à se développer davantage. Comme un plongeon dans l’eau glacée, chaque jour est à la fois énergisant, surprenant et saisissant; chaque jour ouvre la porte à des possibilités infinies. Une fois que vous avez goûté à la magie du tourisme, vous êtes changé à tout jamais. J’en suis la preuve.


Pour ce qui est de l’avenir du tourisme au Canada, qu’est-ce qui vous emballe le plus?

Je ne pense pas que l’industrie ait fini de surmonter les difficultés, mais je suis ravie de voir à quel point les défis des dernières années nous ont rapprochés, pour le bien de tout le secteur. La Coalition des entreprises les plus touchées en est un excellent exemple. Ces dernières années ont été brutales, et je pense que nous n’avons jamais travaillé aussi ardemment et pendant d’aussi longues heures pour planifier et développer des stratégies afin d’aider notre industrie à avancer et à s’élever.

Ce qui me ravit après tout ce temps, c’est que nous continuons, en arrière-plan, à travailler avec les autres organismes sur des dossiers comme la pénurie de main-d’œuvre ou d’autres obstacles qui empêchent le Canada d’être un grand pays et une destination internationale de choix. Ce sont les petites entreprises qui ont construit ce pays, et à l’AITC, tout le monde compte et peut se faire entendre. Je suis emballée à l’idée de voir comment nos efforts collectifs permettront de les aider à croître et à prospérer!