Le 7 août dernier, le gouvernement fédéral a annoncé qu'il apporterait des changements au Programme des travailleurs étrangers temporaires (TEP), incluant l'ajout de frais de traitement de 275 $ par personne ainsi que de nouvelles exigences en matière de publicité, le tout afin d'assurer un préavis suffisant aux demandeurs canadiens potentiels.

Les nouveaux frais visent à couvrir les coûts liés au traitement des avis relatifs au marché du travail, et à assurer que les contribuables canadiens n'aient plus à défrayer le coût pour le traitement des demandes de travailleurs étrangers temporaires. Aussi, les employeurs devront désormais démontrer que leur recours à des travailleurs étrangers temporaires ne vise pas à confier des emplois canadiens à l'étranger.

Les mesures annoncées constituent certes une bonne nouvelle, compte tenu de la pénurie chronique de main-d'oeuvre à laquelle notre secteur d'activité doit faire face et du fait que le gouvernement semble privilégier l'abandon de ce programme jugé problématique. Dans la foulée des rapports hautement médiatisés et controversés faisant état d'abus dans le secteur bancaire, les efforts entrepris par l'AITC et divers partenaires de l'industrie, dont Tony Pollard de la Hotel Association of Canada (HAC), ont contribué à convaincre le gouvernement de l'importance du Programme TEP pour le secteur canadien du tourisme et des voyages.

Si les changements annoncés viennent quelque peu alourdir le processus administratif du programme, celui-ci demeure un mécanisme fort utile afin de surmonter les difficultés engendrées par la pénurie chronique de main-d'oeuvre à laquelle notre industrie est confrontée dans toutes les régions au pays. Pour de plus amples renseignements sur les changements apportés au Programme des travailleurs étrangers temporaires, veuillez visiter le site web du Programme en cliquant sur le lien ci-dessous.

http://www.rhdcc.gc.ca/fra/emplois/travailleurs_etrangers/changements.shtml