Ottawa (Ontario), le jeudi 29 février 2024 – L’Association de l’industrie touristique du Canada (AITC) souhaite réagir à l’annonce attendue du ministre Marc Miller concernant l’introduction d’exigences partielles en matière de visa pour les ressortissants mexicains en visite au Canada.

« Le nouveau système, qui appliquera apparemment une approche légère à 60 % des voyageurs mexicains, suscite tout de même des inquiétudes quant aux autres visiteurs de ce pays qui pourraient être confrontés à des délais de traitement prolongés pour obtenir un visa », a déclaré Beth Potter, présidente-directrice générale de l’Association de l’industrie touristique du Canada (AITC). « Les délais de traitements prolongés risquent fort de décourager les visiteurs potentiels, de compromettre la relance de notre industrie et d’aggraver les défis considérables auxquels sont déjà confrontés les exploitants dans de nombreuses destinations. »

Bien que nous comprenions l’objectif du gouvernement de rationaliser le processus et de garantir un système d’immigration robuste, les répercussions potentielles sur le secteur du tourisme, qui se remet encore des effets des restrictions des dernières années sur les voyages, ne doivent pas être négligées. Les touristes mexicains ont toujours contribué de manière significative à l’économie canadienne, avec des dépenses mexicaines estimées à 754 millions de dollars en 2023, et une augmentation notable du nombre de visiteurs séjournant une nuit ou plus par rapport à l’année précédente.

L’AITC demande instamment au gouvernement de mettre en œuvre des normes de service définitives qui garantissent un traitement rapide des visas pour les ressortissants mexicains et protègent le secteur du tourisme contre la perte potentielle de centaines de millions de dollars de recettes commerciales annuelles.

« Nos membres implorent IRCC de réviser ses critères et de reconnaître les ressortissants mexicains ayant un historique de visites au Canada entre 2014 et 2024 comme fiables et ayant une forte propension à retourner au Mexique après leur séjour au Canada », a ajouté Mme Potter.

Alors que nous nous préparons à des saisons de voyage très achalandées, le traitement des visas dans les délais impartis devient encore plus crucial. Les retards pourraient avoir un effet d’entraînement, non seulement sur les visiteurs mexicains potentiels, mais aussi sur les entreprises liées au tourisme qui dépendent de cette clientèle.

L’AITC est prête à engager un dialogue productif avec le gouvernement pour affiner ces nouvelles politiques et veiller à ce qu’elles soient efficaces sans être prohibitives. Nous espérons qu’avec une collaboration continue, nous pourrons mettre en place un système de visas à la fois sécuritaire et propice à faciliter les avantages mutuels qui découlent des voyages et du tourisme entre le Mexique et le Canada.

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Michel Boyer
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