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LE SUCCÈS DE LA SEMAINE DU TOURISME MET EN RELIEF L’IMPORTANCE D’UNE RELANCE DE L’ÉCONOMIE TOURISTIQUE CANADIENNE

Publié le 30 mai 2021
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Le 30 mai 2021 (Ottawa) – Même si elle n’aura duré que sept jours, la Semaine du tourisme au Canada a brillé cette année d’un vert lumineux et a eu un impact positif d’un océan à l’autre. Or, le tourisme ne se limite pas qu’à une seule semaine. C’est un moteur de l’économie canadienne qui n’arrête jamais de tourner et une composante essentielle de l’écosystème culturel du pays. Ses impacts s’étendent à toutes les régions et communautés au Canada. 
 
La Semaine du tourisme au Canada se termine alors qu’on assiste à un nouveau vent d’optimisme. Des régions partout au pays dévoilent leurs plans de déconfinement, ce qui permet aux exploitants de notre industrie de cibler des dates précises pour se préparer à accueillir à nouveau les visiteurs. S’il reste passablement de travail à accomplir, la tendance laisse croire que l’activité touristique se remet progressivement en marche. 
 
La campagne de la Semaine du tourisme a été lancée par l’Association de l’industrie touristique du Canada (AITC), de concert avec les associations touristiques provinciales et territoriales. L’événement s’est échelonné du 23 au 30 mai. L’AITC est le porte-parole national et un ardent défenseur de l’industrie touristique canadienne. L’association organise la Semaine du tourisme depuis 2003.
 
Cette année, la Semaine du tourisme avait pour axe principal un appel aux Canadiens à s’engager à voyager au Canada dès la levée des restrictions, voire même après, lorsque les frontières rouvriront. Les exploitants d’entreprises touristiques doivent pouvoir compter sur un appui à plus long terme, afin de pouvoir espérer renouer avec la prospérité et reprendre leur rôle en tant que composante vitale de leur communauté. 
 
Avant la pandémie, le tourisme au Canada générait 105 milliards $ en activité économique et représentait 2,3 % du PIB du pays. En 2019, l’industrie employait quelque 1,8 million de personnes. Avant la COVID-19, le tourisme occupait le 5e rang des plus importantes industries au pays. Un emploi sur dix lui était attribuable. 
 
Puis, du jour au lendemain, la pandémie est venue bouleverser l’industrie. Plusieurs entreprises touristiques ont subi de graves conséquences économiques. 
 
Ainsi, l’économie touristique a vu plus d’un demi-million d’emplois disparaître. Selon un rapport de RH Tourisme Canada, le taux de chômage en tourisme surpasse celui du pays.
 
« Toutes les communautés du pays ont subi les impacts de la crise que traverse l’industrie touristique, dit Beth Potter, présidente-directrice générale de l’AITC. C’est pourquoi, lorsque les restrictions seront levées, nous encourageons les Canadiens à soutenir notre industrie en consacrant leur budget de vacances à même le pays. »
 
Une récente étude de Destination Canada révèle que, si les Canadiens décidaient de consacrer au pays les deux tiers de leurs dépenses prévues pour des voyages à l’étranger, cela viendrait compenser une perte anticipée de 19 milliards $ pour l’économie touristique, en plus de soutenir 150 000 emplois. 
 
« Il s’agit d’une invitation à unir nos efforts en tant que pays et à soutenir nos destinations touristiques, entreprises et employés au niveau local », ajoute Potter.
 
Celle-ci observe que l’invitation à voyager au pays a d’ores et déjà généré des réactions positives. « Nous avons assisté à plusieurs engagements partout au pays, et nous sommes très touchés par le soutien manifesté envers notre industrie durant la Semaine du tourisme, dit-elle. Toutefois, si nous sommes certes fiers de la résilience dont a fait preuve l’industrie, nous savons également qu’il reste beaucoup de choses à accomplir. Ainsi, nous intervenons afin d’assurer que l’industrie puisse continuer à bénéficier d’un soutien essentiel, et ce, aussi longtemps qu’il le faudra. »
 
D’ajouter Potter : « L’AITC préconise un soutien spécifique à notre industrie depuis les tout débuts de la pandémie. Plusieurs exploitants d’entreprises touristiques sont confrontés à divers scénarios et besoins, et nombre d’entre eux ne sont pas admissibles à certains programmes d’aide du gouvernement. Nous avons régulièrement fait part de ce problème aux fonctionnaires fédéraux, et leur avons recommandé des avenues de solution. »
 
Par exemple, un secteur qui génère une importante proportion des revenus en tourisme est celui des croisières. Or, comme nous avons tous pu le constater, ce secteur a été particulièrement affecté par la pandémie. Toutes ses activités ont été suspendues jusqu’en 2022. 
 
Qui plus est, des modifications récemment apportées aux lois américaines en ce qui a trait aux croisières menacent de marginaliser les destinations canadiennes qui dépendent beaucoup des arrivées saisonnières de bateaux de croisière et de l’utilisation de leurs installations d’accostage. Les conséquences s’étendent à plusieurs autres secteurs, qu’il s’agisse des voyagistes ou encore du tourisme d’accueil. 
 
« Le secteur des croisières a été durement touché par la pandémie, ayant notamment dû cesser ses activités jusqu’au printemps prochain, souligne Potter. L’AITC vient de mettre sur pied un comité national sur les croisières composé de membres partout au pays, dont la mission est d’assurer que l’on réponde aux besoins de ce secteur d’activité. Les croisières font partie intégrante de l’ensemble des secteurs de l’industrie touristique. » 
 
Toute relance de l’industrie doit inclure un plan pour la réouverture des frontières internationales, tant du côté des États-Unis qu’avec les pays étrangers. Ainsi, l’AITC demande au gouvernement d’élaborer un plan pour la réouverture des frontières dès que la situation le permettra. 
 
« La réouverture des frontières constitue l’un de nos principaux chevaux de bataille, précise Potter. Notre principale priorité est d’assurer que le tourisme puisse à nouveau fonctionner à plein régime. Ainsi, nous demandons au gouvernement d’agir en déterminant une date cible pour une éventuelle réouverture des frontières, et d’élaborer un plan définitif en ce qui a trait à la preuve de vaccination pour les voyages internationaux, aux exigences pour les tests de dépistage et à l’élimination de l’obligation de quarantaine. » 
 
Potter souligne que les entreprises touristiques ne peuvent reprendre leurs activités instantanément. Elles ont besoin de temps pour réembaucher du personnel, élaborer leur plan de promotion, acquérir équipements et produits, etc. D’où l’importance d’un plan de réouverture des frontières comportant des dates précises de la part du gouvernement.
 
« Il est extrêmement important que l’on fasse preuve de leadership et que l’on planifie efficacement la réouverture des frontières, en tenant compte des données scientifiques sur la santé, afin d’assurer que le Canada puisse conserver sa position concurrentielle sur l’échiquier touristique mondial », conclut Potter.
 

 
Renseignements pour les médias
 
Madison Simmons
Directrice des affaires gouvernementales, AITC
613-864-3079