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LES PRAIRIES SE FONT OPTIMISTES ET SE DISENT PRÊTES À ACCUEILLIR LES VISITEURS CANADIENS

Publié le 28 mai 2021
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Le 28 mai 2021 (Les Prairies) – Terre aux cieux vivants. Centre du Canada. Panier de pain du Canada. Là où bat le cœur du Canada… Les qualificatifs ne manquent pas lorsque vient le temps de décrire les prairies canadiennes, et chacun évoque sa propre image de cette région remarquable.
 
Or, les mots à eux seuls ne sauraient suffire pour décrire avec justesse cette étendue de terres fertiles qui traverse le cœur du pays, là où le ciel et l’horizon semblent réellement infinis. C’est un coin de pays que les Canadiens se doivent de découvrir davantage. 
 
Pour le moment, plusieurs de ces magnifiques paysages demeurent inaccessibles, compte tenu de la pandémie. Par exemple, le Manitoba se trouve limité par des restrictions strictes en réponse à un niveau critique de contagion, une situation qui perdurera au moins jusqu’à la fin du mois de mai. Ces restrictions incluent l’obligation d’une quarantaine de quatorze jours imposée à quiconque revient au Manitoba en provenance de toute autre juridiction; l’interdiction de voyager au nord du 53e parallèle; et la fermeture de plusieurs entreprises touristiques, dont les musées, les galeries d’art et les restaurants (à l’exception des services de livraison et de commandes pour emporter).
 
« Si tous les exploitants d’entreprises touristiques sont certes impatients de rouvrir leurs portes en respectant les mesures sanitaires, pour l’instant, cela s’avère impossible, dit Colin Ferguson, président-directeur général de Travel Manitoba. Vous pouvez cependant être assurés qu’ils seront fin prêts lorsque les restrictions seront levées. »
 
La Saskatchewan est elle aussi confrontée à ses propres défis liés à la pandémie, même si le nombre de cas demeure inférieur à celui de ses voisins à l’est et à l’ouest. Ainsi, les restrictions sont moins contraignantes. Entre autres, une quarantaine de 14 jours n’est pas imposée aux résidents de la Saskatchewan lors de leur retour d’un séjour à l’extérieur de la province. Une telle obligation n’est imposée qu’au retour de destinations internationales.
 
Les deux provinces anticipent impatiemment un retour à des jours meilleurs, en cette année où on se remet lentement et progressivement de la COVID-19. 
 
« Plus la confiance des consommateurs se rétablira, plus ils voudront se remettre à voyager, prévoit Ferguson. La bonne nouvelle, c’est que les Canadiens pourraient en profiter pour explorer leur propre région, leur propre pays, plus souvent. Et nous avons des endroits magnifiques à leur proposer. »
 
Jim Bence, président-directeur général d’Hospitality Saskatchewan, fait preuve du même optimisme. « Pour nous, les efforts du gouvernement pour maintenir notre économie active durant ces longs mois sont en quelque sorte une reconnaissance du travail remarquable accompli par notre secteur en réaction à la pandémie, dit-il. En tant qu’industrie, la grande majorité d’entre nous ont adhéré aux mesures imposées, même que nous sommes allés encore plus loin. Ainsi, nous faisions partie de la solution, et non du problème. » 
 
 
DONNER L’EXEMPLE
 
La Saskatchewan et le Manitoba ont tous deux d’excellents exemples à partager quant aux façons dont les entreprises en tourisme sont parvenues à s’adapter aux difficultés économiques résultant de la pandémie. 
 
« Nous sommes quotidiennement témoins d’exemples d’innovation, de résilience et de persévérance au sein de l’industrie touristique, par des entreprises qui cherchent par tous les moyens de demeurer en activité, de survivre, indique Ferguson. Or, pour plusieurs, de tels changements feront sans doute désormais partie de leur nouvelle normalité. » 
 
Plusieurs musées, dont le Manitoba Museum récemment rénové et le Musée canadien pour les droits de la personne, se sont ajustés pour pouvoir offrir une programmation virtuelle aux étudiants, en imposant des frais aux écoles. Ce genre d’innovation demeurera probablement en place une fois la pandémie derrière nous, ce qui vient ouvrir les portes à de tout nouveaux marchés de par le monde, croit Ferguson. 
 
Le Festival du Voyageur, un événement annuel d’une durée de dix jours qui a lieu à Saint-Boniface et qui célèbre la culture francophone, a lui aussi fait la démonstration de sa capacité à innover. Ainsi, le festival s’est mis à proposer des concerts virtuels, des expériences en ligne où on pouvait en apprendre davantage sur la vie des voyageurs, ainsi que des trousses permettant à ceux et celles qui se les sont procuré de profiter d’expériences concrètes à la maison, comme savourer une Caribou, boisson emblématique du festival.
 
Dans les terres agricoles à l’ouest de The Pas, les éleveurs de bisons, de la Round the Bend Farm, ont eu une idée originale. Par l’entremise de Zoom, ils ont accueilli des gens virtuellement dans leur cuisine lors d’un souper. Les participants avaient à l’avance obtenu les ingrédients requis pour la recette, préparée de façon interactive. Des frais étaient imposés, entre autres pour obtenir le lien Zoom. Ainsi, les participants n’ont pas eu à faire des emplettes avant l’événement en ligne. 
 
D’autres exemples au Manitoba incluent l’organisation de visites virtuelles du Canadian Mint à Winnipeg; la conception d’expériences virtuelles en coulisses par l’Assiniboine Park Conservancy; et le développement d’événements virtuels à la maison par le Winnipeg Symphony Orchestra et le Royal Winnipeg Ballet.
 
L’été dernier en Saskatchewan, le Doubletree by Hilton Hotel à Regina a organisé une série de concerts sur le toit du stationnement étagé de l’hôtel, que les clients de l’établissement pouvaient apercevoir de leur chambre. Les spectateurs avaient préalablement fait l’achat de forfaits leur offrant une expérience unique, en pouvant assister à un concert à partir du balcon de leur chambre d’hôtel. Un billet donnait droit à quatre personnes dans une même chambre d’assister aux spectacles, en plus d’offrir une nuitée et des repas. Le tout respectait les mesures sanitaires imposées. Les profits de l’événement ont été versés à l’organisme Regina Food Bank. 
 
Des rénovations importantes sont en cours au Saskatchewan Science Centre de Regina, notamment pour effectuer des changements visant à adapter l’établissement aux restrictions imposées par la pandémie. Des subventions fédérales et provinciales totalisant plus de deux millions $ ont permis d’ajouter diverses composantes et d’élargir les expositions, et également d’identifier des façons d’adhérer aux nouvelles mesures sanitaires. 
 
Le centre prévoit améliorer ses expositions sur l’agriculture et la nature. On évalue même la possibilité d’installer de nouveaux types de boutons et autres mécanismes d’activation. De tels changements et plusieurs autres ont pour but d’assurer le maintien de la distanciation sociale. 
 
 
DU PASSÉ VERS L’AVENIR
 
« Je crois qu’il est juste d’affirmer que la plupart des Canadiens ignoraient l’ampleur des impacts économiques de la pandémie sur l’industrie touristique, et le rôle de cette dernière sur leur qualité de vie avant la pandémie, dit Colin Ferguson de Travel Manitoba. Je crois toutefois qu’une telle perception a évolué au cours de la dernière année. Conséquemment, les Canadiens/Manitobains sont davantage conscientisés sur les conséquences de la COVID-19 pour notre secteur. »
 
Selon lui, le Manitoba ne s’attend pas à un retour des dépenses en tourisme observées en 2019 (soit 1,6 milliard $) avant 2024. « Or, si, en 2021, les Manitobains décidaient de dépenser le tiers de leur budget habituel consacré aux voyages internationaux pour voyager à même le Manitoba, cela viendrait combler un manque à gagner de près de 400 millions $ en termes de dépenses des visiteurs prévues pour l’année – en plus de soutenir plus de 5 000 emplois », dit-il. 
 
D’ajouter Ferguson : « Je crois que le Canada pourrait observer une hausse des dépenses en tourisme par les Canadiens en 2021/2022, et cela pourrait devenir la nouvelle normalité. Ainsi, les Canadiens devraient commencer à identifier les endroits au pays qu’ils souhaiteraient visiter en premier. Un endroit méconnu, unique. Ou encore, un lieu où ils ont toujours voulu retourner. Or, le Manitoba saura combler de telles attentes en offrant une panoplie d’endroits remarquables à découvrir. »
 
En Saskatchewan, Jim Bence croit que les Canadiens sont désormais très conscients des impacts catastrophiques de la pandémie sur le tourisme, et qu’ils réalisent à quel point l’industrie joue un rôle important dans leur quotidien – et non seulement lors de leurs vacances ou de congrès. 
 
« Lorsque nos hôtels, restaurants, événements, festivals, théâtres, cinémas, pow-wow, centres de villégiature et centres sportifs étaient fermés, les fondements mêmes de notre nature en tant qu’humains ont été perturbés, observe Bence. Même si nous commençons à nous en relever, l’expérience nous aura marqués à jamais. Nous avons appris de nombreuses leçons de la pandémie, ce qui nous a permis d’évoluer de façon remarquable au cours de la dernière année. » 
 
« Je crois sincèrement qu’au moment où nous émergeons lentement d’un long hiver qui dure depuis plus de quinze mois maintenant, nous aurons un besoin viscéral de reprendre contact avec d’autres, de vivre des expériences et d’explorer de vastes étendues, poursuit-il. Heureusement, ceux et celles qui ont la chance d’habiter en Saskatchewan ont l’embarras du choix. »
 

 
Renseignements pour les médias
 
Madison Simmons
Directrice des affaires gouvernementales, AITC
613-864-3079